Vous rêvez de lancer votre propre site internet, mais vous ne savez pas par où commencer ? Bonne nouvelle : dans cet article, on va voir pas à pas comment créer un site web, de l’architecture à la mise en ligne, en passant par l’hébergement web et la sélection du CMS .
Vous découvrirez comment définir votre arborescence, réaliser un wireframe et concevoir une identité visuelle au top pour votre entreprise. Pas besoin d’être un expert en programmation : grâce à quelques outils malins et à nos conseils, vous pourrez mettre en place facilement votre site vitrine, blog ou boutique en ligne.
Nous parlerons aussi de l’importance du contenu (textes, images, vidéos) et du référencement SEO, afin que vos futurs visiteurs vous trouvent sur Google sans trop de difficultés. Vous verrez pourquoi définir un nom de domaine pertinent est indispensable, comment améliorer la performance de vos pages et intégrer des fonctionnalités pratiques (formulaire de contact, paiements, extensions, etc.).
Enfin, on n’oubliera pas la maintenance et l’optimisation continue, essentielles pour garantir la visibilité et le bon fonctionnement de votre projet sur le long terme. Prêt à démarrer l’aventure et à rendre votre site internet accessible à tous ? Let’s go !
Pourquoi créer un site internet pour son entreprise ?
Vous vous demandez peut-être : « À quoi bon un site web si mes clients passent déjà par autre part pour me trouver? »
La réponse est simple : un site internet professionnel vous offre une solution complète pour présenter vos services, votre portfolio (photos, vidéos, fiches détaillées) et vos informations de contact, tout en générant du trafic grâce aux moteurs de recherche (Google, Bing, etc.). C’est un canal d’acquisition indispensable pour toucher de nouveaux prospects, développer vos ventes en ligne (pourquoi pas un site e-commerce ?), et asseoir votre crédibilité.
Un « bon » site web, ce n’est pas juste une jolie vitrine : il doit attirer des internautes et surtout les convertir en clients. Vous pouvez ainsi personnaliser vos fonctionnalités (paiement, support, gestion des données…), mettre en avant votre identité visuelle et publier des contenus (articles, ressources, exemples de réalisations) qui répondent aux questions de vos utilisateurs. Et si vous avez déjà une activité physique, votre site pourra la renforcer en centralisant toutes vos infos, vos offres et vos options de vente.
Bref, aujourd’hui, ne pas avoir de site internet, c’est passer à côté d’une énorme opportunité de croissance !
Les 10 étapes fondamentales pour créer un site web
- Pour la création de votre site internet, votre projet va passer par différentes étapes essentielles :
- L’architecture du site web (l’arborescence)
- Le wireframe (le brouillon)
- L’identité visuelle
- Le prototypage (la maquette)
- Choisir un CMS
- Choisir un hébergement
- Le développement / L’intégration du contenu
- Le recettage
- La mise en ligne
Oui, cela fait pas mal de choses à faire pour créer un site internet ! Et je n’ai même pas parlé de référencement naturel ou d’autres cahuses à faire pour attirer de nouveaux internautes. Sinon, vous allez avoir un peu mal à la tête !
Mais ce qu’il faut retenir, c’est que toutes ces étapes sont essentielles mais pas obligatoires. Si vous démarrez votre site seul et que vous n’avez pas énormément de temps, vous pouvez en sauter quelques-unes.
L’architecture du site web (l’arborescence)
Vous avez déjà posé vos idées, bravo ! Il est temps de passer à l’architecture de votre site internet, autrement dit l’arborescence. C’est le plan complet qui répertorie toutes vos pages web et leur organisation (Accueil, Blog, Contact, Boutique…), un peu comme les fondations d’une maison. Sans ce plan, vous risquez de vous perdre en cours de route !
Pour créer votre arborescence, vous pouvez simplement prendre une feuille et un stylo, ou utiliser des outils spécialisés comme Octopus (gratuit !) pour visualiser chaque section. Cette étape est cruciale avant de vous lancer dans l’édition via des plateformes type WordPress, Wix ou Squarespace : ainsi, votre prestataire ou votre équipe saura exactement comment structurer votre projet et pourra vous donner un devis précis.

N’oubliez pas : un bon plan d’ensemble permet de définir les contenus, les éléments et même le domaine personnalisé que vous intégrerez plus tard. Bref, on ne construit pas un bâtiment sans poser les fondations, et c’est pareil pour votre site internet !
Si vous voulez gagner du temps, regardez notre article où on vous présente 4 exemple d’arborescence pour votre site Web
Le wireframe (le brouillon)
Une fois l’arborescence de votre site internet établie, vous pouvez passer à la création du wireframe, autrement dit le « brouillon » de vos pages web. Sur des plateformes intuitives comme Figma ou Adobe XD, vous pourrez définir l’emplacement de chaque élément (menu, textes, images…) avant d’entamer la maquette définitive.
C’est un moyen rapide et pratique pour visualiser la structure de votre futur site vitrine ou e-commerce, surtout si vous collaborez avec un prestataire.

Si vous concevez votre site vous-même, vous pouvez sauter cette étape… à moins que vous soyez à l’aise avec ces applications ! Vous trouverez même parfois des options d’essai gratuit sur des solutions comme Wix ou Joomla, avec des templates « wireframe » préconçus.
C’est idéal pour tester différentes configurations sans devoir saisir immédiatement vos informations bancaire ou souscrire un abonnement. Bref, cette phase vous permet d’obtenir des résultats concrets et de gagner du temps pour la suite de votre projet web.
La création de l’identité visuelle
Après avoir clarifié l’architecture et la structure de vos pages, il est temps de définir l’identité visuelle de votre site internet. Cette étape est capitale pour transmettre un message professionnel et cohérent, quel que soit le type de projet (site vitrine, boutique en ligne, blog, etc.). Logo, palette de couleurs, illustrations ou icônes : chaque élément doit refléter votre activité et captiver vos visiteurs.
Pour trouver l’inspiration pour votre site web, explorez des galeries de portfolios, consultez des sites consacrés au design ou testez des templates existants. Même sans grandes connaissances techniques, vous pouvez obtenir un résultat impactant grâce à des outils intuitifs.
L’important, c’est de préserver une harmonie visuelle sur l’ensemble de vos pages : typographies, images, pictogrammes… tout doit raconter la même histoire.
Souvenez-vous qu’un site internet est un formidable support de communication : plus votre identité visuelle sera travaillée, plus vous renforcerez votre crédibilité et votre visibilité auprès de vos internautes. Si nécessaire, n’hésitez pas à vous faire aider par des experts ou à puiser dans des ressources en ligne pour peaufiner chaque détail.
Le prototypage (la maquette)
Une fois votre identité visuelle définie, vous pouvez passer à l’étape du maquettage. Concrètement, cela consiste à créer une version « alpha » de votre site internet pour visualiser son rendu final (un peu comme un plan 3D pour une maison). Sur des outils de prototypage comme Figma, Adobe XD ou même des solutions intégrant de l’IA, vous pourrez facilement peaufiner les détails esthétiques, tester vos fonctionnalités et recueillir des retours avant de vous lancer dans le développement ou l’intégration.

Attention : le prototypage n’est pas obligatoire, surtout si vous manquez de connaissances en design ou si vous souhaitez aller plus vite. Vous pouvez, par exemple, opter pour des templates professionnels déjà conçus pour un site vitrine, un blog ou un site e-commerce. Ils vous feront gagner un temps précieux, tout en respectant votre charte graphique.
En revanche, si vous travaillez avec un prestataire ou que vous disposez de compétences en conception visuelle, cette étape est vivement conseillée. Elle vous permettra de mieux anticiper le rendu final, d’appliquer harmonieusement votre identité visuelle et de proposer une expérience utilisateur optimale à vos futurs visiteurs.
Choisir un CMS
À ce stade, vous avez déjà une vision plus claire de votre futur site web : il ne reste plus qu’à sélectionner le CMS qui correspond à vos besoins. Pour faire simple, on distingue deux grandes familles :
- WordPress : gratuit, flexible et adapté à la plupart des projets (blog, site vitrine, e-commerce, etc.). Il dispose d’une immense bibliothèque d’extensions, et son référencement (SEO) est particulièrement malléable.
- Les autres CMS (Wix, Shopify, Squarespace, Framer, etc.) : ce sont souvent des solutions propriétaires, payantes ou Freemium, mais elles offrent une prise en main très rapide, des templates préconçus et un support intuitif.
Honnêtement, aucune plateforme n’est « mauvaise ». Certaines sont moins libres (Joomla, PrestaShop, etc.) ou plus complexes, d’autres sont excellentes pour lancer une boutique en ligne en quelques minutes (Shopify). Notre recommandation reste WordPress si vous visez la polyvalence et un contrôle total (personnalisation, référencement, choix de l’hébergement, etc.).
Quoi qu’il en soit, évaluez votre budget, vos connaissances techniques et l’ampleur de votre projet : mieux vaut choisir un CMS avec lequel vous vous sentez à l’aise, plutôt que de vous lancer dans un outil ultra-perfectionné… et d’abandonner après quelques jours !
Choisir le meilleur hébergeur et son nom de domaine
Vous avez opté pour WordPress ? Excellente nouvelle, bienvenue au club ! Il est maintenant temps de sélectionner votre hébergement web, l’endroit où sera « garé » votre site internet. Parmi les solutions populaires, on trouve :
o2switch : idéal si vous voulez mettre les mains dans le cambouis et profiter d’une offre française solide à un prix très compétitif. Je recommande particulièrement leur formule Cloud, au top pour obtenir un excellent rapport qualité-prix et un support technique réactif.
L’hébergeur Hostinger : parfait pour les débutants qui ne veulent pas se compliquer la vie. Vous pouvez installer un site WordPress en quelques minutes. En plus, grâce à notre lien d’affiliation, vous bénéficiez de –20 % supplémentaires sur leurs plans Premium ou Business.
Dans les deux cas, vous devrez également choisir un nom de domaine percutant (souvent inclus ou à prix réduit avec votre hébergement) pour donner une identité forte à votre projet. Prenez le temps de comparer les offres et de définir quel hébergeur répond le mieux à vos besoins : performances, budget, support, etc. L’essentiel est que votre site web soit rapide, stable et accessible à tout moment.
Mais, par pitié, évitez de prendre un hébergement gratuit ou entrée de gamme à 15€/an ou avec moins de 2 Go d’espace de stockage.
Le développement de votre site internet
Une fois que tout est validé (maquette, identité visuelle, choix du CMS et de l’hébergement), il est temps de passer à l’intégration, autrement dit la « mise en forme » de votre projet. Dans la plupart des cas, il ne s’agit pas d’un développement 100 % codé, car nous utilisons aujourd’hui des solutions no-code ou low-code (WordPress, Webflow, etc.) qui vous permettent de créer vos pages, d’ajouter vos fonctionnalités et de personnaliser votre design sans trop de difficultés.
Si vous travaillez seul, cette étape peut représenter le plus gros de votre investissement en temps. Cependant, si vous collaborez avec un prestataire, celui-ci se basera simplement sur votre maquette pour reproduire la structure et implémenter les fonctionnalités souhaitées (formulaire de contact, modules e-commerce, etc.). En fonction de la complexité du site, prévoyez entre deux et sept jours de travail.
C’est également le bon moment pour intégrer vos contenus : textes, images, vidéos… idéalement, faites-le au fur et à mesure pour éviter les aller-retours chronophages. Vous êtes peu à l’aise en rédaction ? Pensez à recourir à un copywriter : de bons textes (clairs et persuasifs) feront toute la différence pour transformer vos visiteurs en clients fidèles !
Le peaufinage et les corrections
Que vous ayez développé votre site web vous-même ou confié la tâche à un prestataire, il est essentiel de procéder à une phase de « recettage de votre site web ». Il s’agit tout simplement de tester chaque page, chaque fonctionnalité et chaque section pour vérifier qu’elles correspondent à la maquette et qu’aucun bug (ou erreur 404) ne vienne gâcher l’expérience utilisateur. Pensez également à contrôler le responsive design, les éventuelles fautes d’orthographe, ainsi que les mentions légales obligatoires.
N’hésitez pas à vous mettre dans la peau d’un visiteur ou à solliciter des bêta-testeurs pour repérer d’éventuels soucis (liens cassés, lenteurs, etc.). Si vous gérez un site e-commerce, testez vos moyens de paiement (via votre carte bancaire ou des cartes de test) pour être sûr que tout fonctionne. Plus vite vous repérez les bugs, plus facilement vous pourrez les corriger, et ainsi proposer un site internet impeccable, conforme à vos objectifs et aux attentes de vos futurs clients.
La mise en ligne
Une fois tous les détails vérifiés et les éventuels bugs corrigés, il ne vous reste plus qu’à mettre votre site internet en ligne ! Selon votre configuration, il peut s’agir d’une migration depuis un serveur de préproduction jusqu’à votre domaine final, ou d’une simple case à décocher si vous utilisez WordPress. Dans tous les cas, n’oubliez pas de lancer l’indexation sur Google (et pourquoi pas Bing) pour que les moteurs de recherche détectent rapidement vos nouvelles pages.
Gardez à l’esprit que la mise en ligne n’est pas une finalité en soi, mais plutôt le début d’une nouvelle aventure. Votre site va enfin ouvrir ses portes au public, et c’est maintenant que vous allez pouvoir suivre vos performances, optimiser votre référencement et affiner votre stratégie pour attirer toujours plus de visiteurs… et de clients potentiels !
Qu’est-ce qu’on fait une fois que le site est mis en ligne ?
Attirer des clients
Un site, c’est génial… à condition qu’il attire de vrais visiteurs ! Pour booster votre trafic, plusieurs canaux sont possibles :
- Les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, LinkedIn…) avec la création de contenus réguliers.
- Le référencement naturel (SEO), pour apparaître dans les résultats de recherche Google.
- La publicité en ligne (Google Ads, Facebook Ads, etc.).
Investissez du temps ou un peu d’argent (ou les deux) pour mettre en place ces stratégies. L’essentiel, c’est de rendre votre site visible et de convertir ces visiteurs en clients.
Maintenir à jour le site
Pensez à votre site web comme à une voiture : si vous roulez tout le temps sans jamais vérifier le moteur, vous allez vite avoir des soucis ! Même chose pour votre site :
- Faites régulièrement des mises à jour (CMS, plugins, contenus).
- Vérifiez que tout fonctionne (liens, formulaires, performance).
- Corrigez rapidement les éventuelles failles de sécurité.
Un coup d’œil périodique vous évitera bien des ennuis à long terme.
Ajouter régulièrement du contenu
Votre site doit vivre et évoluer au fil du temps :
- Publiez des articles de blog pour informer et fidéliser votre audience.
- Mettez à jour vos pages produits ou services.
- Partagez vos actualités, vos projets, vos études de cas.
Enrichir votre site d’articles, d’images ou de vidéos améliore aussi votre référencement naturel, ce qui est bon pour votre trafic (et donc pour votre chiffre d’affaires).
Se former sur WordPress et monter en compétences
Créer un site WordPress par vous-même, c’est possible, mais cela demande de la pratique :
- De nombreuses formations (gratuites sur YouTube, payantes ou financées) existent pour vous aider à maîtriser WordPress.
- Des dispositifs comme France Num peuvent également vous accompagner si vous souhaitez monter en compétence ou obtenir une aide financière.
- Nous proposons, par exemple, une formation quasiment 100 % finançable via votre CPF, pour vous apprendre à créer et gérer votre site web sans prise de tête.
N’oubliez pas : la meilleure manière d’apprendre, c’est de pratiquer, tout en vous faisant accompagner par un expert si nécessaire. Créez, corrigez, améliorez, et votre site internet deviendra un véritable atout pour votre entreprise !
Quel coût pour un site web ?
Créer un site internet peut se faire de deux manières : par vos propres moyens (avec un investissement temporel conséquent) ou en faisant appel à un prestataire (avec un budget plus élevé, mais moins de contraintes techniques). En moyenne, le coût d’un site professionnel varie de 1 000 à 10 000 euros, selon la complexité du projet (nombre de pages, fonctionnalités avancées, graphisme, etc.). Pour une estimation plus précise, n’hésitez pas à consulter notre article dédié au sujet, où nous abordons en détail les différents facteurs de prix.
Gardez à l’esprit qu’un site web performant ne s’arrête pas au jour de sa mise en ligne. Maintenance, mises à jour, sécurité, référencement naturel (SEO) : tout cela exige du temps et de la vigilance pour que votre plateforme reste au top. En suivant les étapes clés (de l’architecture à la mise en ligne, en passant par le prototypage et la maintenance), vous vous assurez un site durable et efficace. Rappelez-vous : un site internet bien entretenu est un véritable levier de réussite pour votre entreprise !