Tu ne sais pas par où commencer pour cadrer ton projet de site web ?
Tu as des idées, des besoins, un timing… mais tout ça reste flou quand il s’agit de le poser clairement ?
On t’a simplifié la vie.
Chez Palmsquare, on utilise ce modèle de cahier des charges pour tous nos projets. Que ce soit une création ou une refonte de site, ce document nous sert de base pour poser les bonnes questions, éviter les flous… et surtout éviter les mauvaises surprises en cours de route.
On a donc décidé de te le partager gratuitement.
🧠 C’est un modèle prêt à remplir, avec les bonnes rubriques, les bons réflexes, et quelques tips glissés entre les lignes.
Que contient un bon cahier des charges pour un site web ?
Un cahier des charges, ce n’est pas juste un fichier pour « faire pro ».
C’est surtout un outil qui aligne tout le monde — client, agence, développeur, designer — autour d’une vision claire du projet.
Voici les éléments essentiels qu’on retrouve dans un bon cahier des charges web (et qu’on a inclus dans le modèle que tu peux télécharger plus haut 👆).
Objectifs du projet et audience cible
Avant de parler design ou fonctionnalités, il faut d’abord savoir à quoi va servir le site.
Est-ce que tu veux générer des leads ? Prendre des rendez-vous ? Vendre en ligne ?
Tu vises des particuliers ? Des pros ? Des recruteurs ? Des investisseurs ?
Ces infos sont fondamentales pour guider la stratégie derrière le site.
👉 C’est là que tu poses le “Pourquoi on fait ce site ?” et “Pour qui ?”.
L’identité visuelle et l’univers de marque
Ton site doit refléter ton image de marque, pas juste être “joli”.
Dans cette partie du cahier des charges, tu détailles :
- ton logo, ta charte graphique si tu en as une
- les couleurs, typographies, éléments visuels à respecter
- des sites ou univers graphiques qui t’inspirent
Même si tu pars de zéro, donner un peu de matière ici aide énormément à la création graphique.
L’arborescence et le contenu prévu
Un site, c’est avant tout des pages et un parcours utilisateur.
Tu n’as pas besoin de connaître les termes techniques, mais tu dois pouvoir dire :
- combien de pages il faut (et lesquelles)
- quels contenus tu as déjà, lesquels sont à créer
- qui s’occupe de rédiger / relire / intégrer quoi
👉 On te conseille d’utiliser Octopus.do pour visualiser tout ça simplement.
Le cahier des charges fonctionnel
C’est ici qu’on rentre dans le concret côté fonctionnalités.
Tu veux un site vitrine simple ou une boutique en ligne ?
Tu as besoin :
- d’un formulaire de contact ?
- d’un agenda avec prise de rendez-vous ?
- d’un espace client ou d’un blog ?
- de filtres, de tri, de recherche interne ?
Tout ça doit être listé dans le CDC pour qu’il n’y ait pas de malentendu dans le devis.
Les contraintes techniques
On pense souvent à tort que « ça, c’est pour le développeur ».
Mais certaines infos techniques changent complètement la manière de concevoir le projet :
- As-tu déjà un nom de domaine ?
- Où sera hébergé le site ?
- Tu veux un site sur WordPress ? Un autre CMS ?
- Tu veux que ton prestataire gère la maintenance ?
- Tu veux être formé à l’administration du site ?
- Et bien sûr : RGPD, sécurité, cookies, etc.
Les interlocuteurs du projet
Qui prend les décisions ? Qui valide les maquettes ? Qui relit les contenus ?
Quand on ne définit pas clairement les rôles dès le départ, ça finit souvent en mails qui tournent en boucle.
Ton cahier des charges doit indiquer :
- les personnes impliquées côté client
- leurs rôles (décideur, référent technique, communication…)
- comment se déroulera le suivi (Slack ? mails ? réunions ?)
Téléchargez notre modèle de cahier des charges éditable en PDF
Nos outils préférés pour créer votre cahier des charges facilement
Tu n’as pas besoin d’être expert en web pour poser les bases de ton projet comme un·e pro.
Voici les outils qu’on recommande systématiquement à nos clients pour créer un cahier des charges clair, structuré… et collaboratif.
Notion – Pour organiser tout le projet au même endroit
C’est l’outil qu’on utilise en interne pour cadrer tous nos projets.
On y centralise les infos du cahier des charges, les accès, les deadlines, les contenus, etc.
Voici quelques images d’à quoi ressemble nos tableaux de gestion de projet qu’on utilise avec les clients de notre agence sur Notion
Octopus.do – Pour visualiser l’arborescence du site
Créer l’arborescence d’un site web, c’est un peu comme dessiner son plan.
Et Octopus.do est l’outil parfait pour ça : simple, visuel, partageable.
C’est aussi une étape essentielle pour préparer la phase de recettage en fin de projet.
Tu verras tout de suite s’il manque une page, si une info est mal placée, ou si le parcours utilisateur est trop complexe.
On a réalisé un tutoriel sur YouTube pour te montrer comment utiliser Octopus au mieux, tu peux le regarder juste là
Google Docs ou Word – Pour rédiger, commenter, partager
Si tu préfères travailler sur un document plus classique, tu peux très bien remplir ton cahier des charges avec Google Docs ou Word.
L’important, c’est de pouvoir commenter, collaborer et versionner facilement avec ton prestataire.
Et pour les visuels ou documents complémentaires, n’hésite pas à créer un dossier Google Drive partagé pour tout centraliser.
Réussir son cahier des charges pour un site WordPress : nos conseils
Un bon cahier des charges, ce n’est pas juste une formalité à cocher pour demander un devis.
C’est un vrai outil de pilotage du projet. Et pour qu’il t’aide vraiment à créer un site WordPress solide, il y a quelques bonnes pratiques à garder en tête :
Impliquer les bonnes personnes dès le départ
Avant même de parler maquettes, design ou SEO, assure-toi que les bons interlocuteurs sont autour de la table.
C’est important de savoir :
- qui décide,
- qui valide,
- qui relit,
- qui fournit les contenus.
Sinon, tu risques de multiplier les allers-retours ou de partir dans la mauvaise direction.
Ne pas chercher à tout figer, mais poser des repères clairs
Ton cahier des charges n’a pas besoin d’être une usine à gaz.
Le but, c’est de poser un cadre : ce qu’on veut, pourquoi on le fait, et à quoi ça doit ressembler.
Mais il faut aussi laisser de la place à l’expertise du prestataire.
Tu peux donner des exemples, des références, des idées… sans verrouiller chaque ligne.
👉 Si tu prépares une refonte de votre site WordPress, c’est encore plus vrai : le site doit évoluer, pas juste être copié.
Être précis sans devenir rigide
Plus tu es clair sur tes objectifs, ton public cible et les résultats attendus, plus ton prestataire pourra te proposer une solution adaptée.
Mais attention à ne pas sur-détailler des choses que tu ne maîtrises pas (techniques, SEO, responsive, sécurité…). C’est justement le rôle de ton prestataire de te guider sur ces aspects.
👉 Tu peux t’appuyer sur notre exemple de devis pour un site WordPress pour voir ce qui est généralement inclus (et ce qui ne l’est pas).
Se relire (et faire relire) avant de transmettre
Un bon cahier des charges, c’est un document partagé.
Avant de l’envoyer, relis-le à tête reposée, ou fais-le relire par une personne extérieure au projet.
Tu verras tout de suite ce qui manque ou ce qui n’est pas clair.
Mettre à jour le cahier des charges en cours de projet si nécessaire
Tu peux (et tu dois) faire évoluer ton CDC si le projet évolue.
Un imprévu, une idée de dernière minute, un changement de cible…
Pas besoin de repartir de zéro : il suffit de mettre à jour ton document, comme une boussole qu’on ajuste en cours de route.
👩💻 Le rôle de ton agence dans tout ça
Tu n’es pas censé faire tout ce travail seul.
Une bonne agence digitale t’aide à structurer ton projet, à poser les bonnes questions et à ajuster les priorités en fonction de ton budget et de tes délais.
Et si tu veux aller plus loin, on a aussi un article détaillé pour t’aider à estimer combien coûte un site internet et à éviter les pièges les plus fréquents.
À quel moment créer un cahier des charges pour un site web ?
Tu te demandes s’il faut rédiger ton cahier des charges avant de contacter une agence, ou après avoir choisi un prestataire ?
La réponse : idéalement, les deux sont possibles — à condition de bien poser le contexte.
Avant de chercher un prestataire
Créer un cahier des charges en amont, c’est poser les fondations de ton projet avant de lancer la machine.
Tu vas pouvoir :
- clarifier tes objectifs, ton audience, ton budget et tes délais ;
- comparer plusieurs devis sur une base équivalente (et éviter les écarts inexpliqués) ;
- éviter de te faire embarquer dans une solution trop complexe ou pas adaptée à ton besoin réel.
👉 C’est aussi un bon moyen de repérer les prestataires qui prennent vraiment le temps de comprendre ton projet… et ceux qui t’envoient un devis générique en 24h.
Personnellement, nous, on préfère quand un prospect vient avec un cahier d’échange établi et souvent il vient avec notre modèle 😊
Si tu veux creuser cette étape, tu peux aussi lire notre article sur combien coûte un site internet : il t’aidera à anticiper les bons postes de dépense.
En début de collaboration avec ton prestataire
Tu as déjà trouvé une agence ou un freelance ?
Parfait. Même si tu n’as pas de CDC prêt, tu peux — et tu dois — en co-construire un avec lui/elle dès le début.
Pourquoi ? Parce qu’un devis, même détaillé, ne couvre jamais tout :
- quelles pages seront créées ?
- qui fournit les contenus ?
- quel CMS est prévu ?
- quid du responsive, de la sécurité, de la maintenance, du RGPD… ?
Sans cahier des charges précis, on s’appuie uniquement sur des suppositions. Et c’est là que commencent les malentendus.
