Vous rêvez de devenir freelance (travailleur indépendant) pour gagner en liberté? Ce guide complet vous accompagne, étape par étape, pour choisir un statut juridique et créer votre micro-entreprise ou opter pour le portage salarial.
Découvrez comment gérer vos missions, fixer vos tarifs et développer votre réseau pour séduire vos clients. Abordez sereinement les questions de charges, de contrat et de responsabilité, tout en maximisant vos revenus.
Du salariat à la création d’une société (exemple EURL), chaque choix implique une stratégie adaptée à votre activité. Nos conseils vous aideront à structurer vos affaires, trouver un lien solide avec le marché et réussir.
Comment démarrer en freelance ?
Vous avez fait votre choix et vous souhaitez devenir indépendant. Maintenant, il y a quelques étapes à franchir avant de démarrer une activité en freelance.
1) Déterminer son offre
La première chose à faire, bien évidemment, c’est de déterminer ce que l’on va proposer. Quels services allez-vous vendre, et surtout, à qui allez-vous les vendre !
2) Travailler en sous-traitance ou en direct
Vous pouvez très bien être freelance et travailler en sous-traitance pour des entreprises.
Par exemple, vous êtes développeur web freelance dans une agence web. Dans ce cas, votre client, c’est l’agence, qui elle-même est l’intermédiaire entre le client final et vous.
Mais vous pouvez aussi très bien réaliser des missions pour des entreprises en direct, sans intermédiaire !
3) Définir votre offre de travail
La première étape, et pas des moindres, c’est donc de définir votre offre de travail :
- Dans quel domaine souhaitez-vous exercer ?
- Voulez-vous proposer des services de création de sites web, de communication, ou de prospection ?
La définition de votre métier est cruciale. Vous pouvez devenir freelance dans de nombreux domaines, l’important est de trouver ce qui vous plaît.
Avez-vous déjà des compétences dans un domaine ? C’est l’idéal !
4) Étudier votre marché et viser une niche
Faire une étude de marché dans votre domaine d’intérêt est toujours recommandé.
Dans cet article, je vais vous le dire sans détour : viser des domaines de niche peut être très rentable.
Par exemple, au lieu de vous présenter simplement comme monteur vidéo, pourquoi ne pas vous spécialiser dans le montage vidéo pour la publicité sur Instagram ?
Les entreprises recherchent souvent des compétences très spécifiques, surtout si elles n’ont pas de département dédié en interne. Être spécialisé vous permet de :
- Gérer votre responsabilité,
- Et de fixer des tarifs plus élevés.
Dans mon cas, je suis passée du développement web à la formation dans le même domaine, avant de me spécialiser comme formatrice WordPress.
5) Cibler votre clientèle
Une fois que vous avez bien déterminé votre offre, il est temps de cibler votre clientèle.
On ne prospecte pas de la même manière si on s’adresse à des particuliers ou à des entreprises. Et fiscalement parlant, cela peut aussi changer la donne.
La rédaction de vos contrats et de vos factures sera différente selon votre public cible.
Par exemple, si vous créez une entreprise unipersonnelle, le portage salarial peut être une option intéressante pour gérer les aspects comptables et sociaux.
6) Se former si besoin
Si vous avez déjà des compétences en développement web, en montage vidéo, ou en design, c’est un bon début.
Dans le cas contraire, pas de panique ! Se former est toujours possible, et c’est même souvent nécessaire pour exercer certains métiers en toute légalité.
Quels sont les avantages du freelancing ?
Flexibilité des horaires
En tant que travailleur indépendant, vous êtes le maître de votre vie professionnelle. Vous pouvez travailler où vous voulez, quand vous voulez et avec qui vous voulez. Fini les horaires 9 à 5 imposés par un cadre salarial. Dans cette nouvelle organisation, vous gérez votre temps à votre guise, ce qui est particulièrement intéressant.
Pouvoir augmenter ses revenus
De plus, le plafond de rémunération qui peut être une limite en tant que salarié n’existe pas ici. C’est une vraie méritocratie : plus vous travaillez, plus vous gagnez. Vous pouvez donc potentiellement maximiser vos gains bien au-delà d’un salaire fixe.
La gestion administrative
Un autre point à souligner, c’est qu’il est assez facile et peu coûteux de se lancer. Contrairement à la création d’une société plus complexe, que ce soit une société unipersonnelle ou une société par actions simplifiée (SAS) , en tant que freelance, les formalités administratives et les frais d’immatriculation sont souvent réduits. Vous pouvez démarrer votre activité avec un simple téléphone ou PC , sans un capital énorme.
Pas de hiérarchie non plus. Vous êtes votre propre patron, et vous traitez directement avec vos clients. Cela peut faciliter la communication et la prise de décisions rapides et efficaces. C’est vous qui portez la responsabilité et qui prenez les risques, sans avoir à rendre de compte à une quelconque hiérarchie.
Toujours pour rester dans la partie hiérarchie, faites vraiment attention. Ça m’est déjà arrivé, en tant que freelance, de me retrouver dans une entreprise avec un système de hiérarchie tellement marqué que je faisais quasiment du 35 heures, comme si j’étais salariée… sans les avantages du salariat. Et bien sûr, c’est totalement illégal ! Donc, faites attention à ce piège : En tant que travailleur indépendant, vous ne devez pas avoir exactement les mêmes obligations qu’un salarié en CDI dans l’entreprise cliente.
Pas de diplôme ou formation spécifiques requis
Sur le plan des qualifications, vous n’avez pas nécessairement besoin d’un diplôme pour exercer en freelance. Ce qui compte pour vos clients, ce sont les résultats. Bien sûr, si vous avez des compétences ou des diplômes dans des domaines précis comme le graphisme ou le commerce, cela ne fera que renforcer votre patrimoine professionnel.
Le portage salarial
En termes de fiscalité et de protection sociale , il y a plusieurs options possibles, y compris le portage salarial , qui vous permet de bénéficier d’une couverture sociale. C’est donc à vous de comprendre quel régime ou quelle assurance civile professionnelle sera la plus adaptée à votre situation et à votre exercice.

Quels sont les avantages du freelancing ?
Flexibilité des horaires
En tant que travailleur indépendant, vous êtes le maître de votre vie professionnelle. Vous pouvez travailler où vous voulez, quand vous voulez et avec qui vous voulez. Fini les horaires 9 à 5 imposés par un cadre salarial. Dans cette nouvelle organisation, vous gérez votre temps à votre guise, ce qui est particulièrement intéressant.
Pouvoir augmenter ses revenus
De plus, le plafond de rémunération qui peut être une limite en tant que salarié n’existe pas ici. C’est une vraie méritocratie : plus vous travaillez, plus vous gagnez. Vous pouvez donc potentiellement maximiser vos gains bien au-delà d’un salaire fixe.
La gestion administrative
Un autre point à souligner, c’est qu’il est assez facile et peu coûteux de se lancer. Contrairement à la création d’une société plus complexe, que ce soit une société unipersonnelle ou une société par actions simplifiée (SAS) , en tant que freelance, les formalités administratives et les frais d’immatriculation sont souvent réduits. Vous pouvez démarrer votre activité avec un simple téléphone ou PC , sans un capital énorme.
Pas de hiérarchie non plus. Vous êtes votre propre patron, et vous traitez directement avec vos clients. Cela peut faciliter la communication et la prise de décisions rapides et efficaces. C’est vous qui portez la responsabilité et qui prenez les risques, sans avoir à rendre de compte à une quelconque hiérarchie.
Toujours pour rester dans la partie hiérarchie, faites vraiment attention. Ça m’est déjà arrivé, en tant que freelance, de me retrouver dans une entreprise avec un système de hiérarchie tellement marqué que je faisais quasiment du 35 heures, comme si j’étais salariée… sans les avantages du salariat. Et bien sûr, c’est totalement illégal ! Donc, faites attention à ce piège : En tant que travailleur indépendant, vous ne devez pas avoir exactement les mêmes obligations qu’un salarié en CDI dans l’entreprise cliente.
Pas de diplôme ou formation spécifiques requis
Sur le plan des qualifications, vous n’avez pas nécessairement besoin d’un diplôme pour exercer en freelance. Ce qui compte pour vos clients, ce sont les résultats. Bien sûr, si vous avez des compétences ou des diplômes dans des domaines précis comme le graphisme ou le commerce, cela ne fera que renforcer votre patrimoine professionnel.
Le portage salarial
En termes de fiscalité et de protection sociale , il y a plusieurs options possibles, y compris le portage salarial , qui vous permet de bénéficier d’une couverture sociale. C’est donc à vous de comprendre quel régime ou quelle assurance civile professionnelle sera la plus adaptée à votre situation et à votre exercice.
Les inconvénients du freelancing
Mais attention, qui dit nombreux avantages dit aussi des inconvénients à noter.
Pas de rémunération fixe ni congés payés
Premièrement, vous n’avez pas de salaire fixe chaque mois. La fin du mois peut être un vrai casse-tête, surtout si vous terminez avec zéro client. C’est pour cette raison qu’avoir des économies de côté ou bénéficier d’une allocation chômage peut être un atout.
Deuxièmement, pas de congé payé dans ce modèle. Vous êtes libre, certes, mais si vous ne travaillez pas, vous ne gagnez pas. Pas question de travailler 7/7J, mais pensez à prendre des jours off pour souffler un peu. C’est important pour votre bien-être social et mental.
Etre organisé
Côté auto-discipline , vous n’êtes pas soumis à un patron mais cela ne veut pas dire que vous pouvez faire ce que vous voulez. Votre réussite dépend de la gestion de votre temps, de votre profession, des opportunités que vous créez, et de vos compétences en matière commerciale. Entre les missions, la prospection, la comptabilité, et même la formation continue comme pour un graphiste qui doit rester à jour, vous n’allez pas chômer.
Au niveau de la fiscalité et de la protection sociale, dites adieu aux cotisations retraite et chômage traditionnelles. Vous avez la responsabilité de mettre de côté pour votre sécurité financière. Le portage salarial pourrait être une réponse à cette partie du problème, mais ce n’est pas la solution à tout. La gestion de ces aspects est entièrement individuelle.
Difficultés pour investir dans l’immobilier
Côté assurance et financement, le crédit immobilier sera plus compliqué à obtenir dans les premières années. La condition pour l’accéder dépend de votre relation avec votre banque et de votre historique de revenus. C’est un risque à prendre en compte.
Concernant la partie crédit immobilier, sur le papier, si vous ne voulez pas essuyer que des refus, un conseil : allez-y avec au moins trois bilans positifs.
Faites la moyenne de vos bilans, c’est-à-dire de ce que vous avez déclaré à l’URSSAF, puis divisez cette somme par 12 pour obtenir votre moyenne de rémunération mensuelle. Ça vous permettra de calculer votre niveau d’endettement.
Par exemple, moi, sur une année, si j’étais en moyenne à 1 500 €, je pouvais rembourser un peu plus de 500 € par mois. Et comme ça nous est arrivé, on est allé faire une demande de crédit auprès d’une banque avec seulement deux bilans pour moi, et un seul pour mon associé, et on a tout de même réussi à obtenir notre crédit avec seulement 25 % d’apport.
Donc oui, c’est possible de demander un crédit immobilier en tant qu’indépendant, mais c’est plus compliqué !
La solitude
Et enfin, parlons de la solitude. Travailler seul chez soi ou sur des horaires décalés peut être pesant. C’est là que des espaces de coworking peuvent offrir une bouffée d’air frais. Ce n’est pas seulement bénéfique socialement mais aussi professionnellement.
Vous pouvez y établir des contacts, faire du networking, et même apprendre des choses nouvelles en discutant avec d’autres personnes dans le même bateau.
Mon expérience personnelle
En somme, si vous êtes prêt à traiter avec ces inconvénients, le potentiel de devenir freelance est énorme. Pour moi, ce qui m’a poussé à quitter le monde salarial n’était pas forcément le coût ou le gain financier. C’était plutôt la liberté. La liberté de me lever à l’heure que je veux, même si je suis toujours debout à 7h. Le bonheur d’être maître de mon emploi du temps, sans avoir à me préoccuper des jours fériés et week-ends.
A vous de faire la part des choses entre les avantages et les inconvénients. Dans mon cas la la principale chose qui m’a poussé à quitter le monde du salariat, ce n’est pas forcément les revenus car des mois je peux faire un smic en 1 journée mais ça m’arrive aussi de ne pas encaisser 1 euros pendant tout un mois.
C’est surtout la liberté, la liberté de me lever à l’heure que je veux, même si je me réveille tous les jours à 7h alors que personne ne m’attend et que je n’ai aucune conscience des jours fériés et week-end. Je ne compte pas le nombre de fois où, j’ai entendu “mais pourquoi tu travailles aujourd’hui c’est férié? “
Comment se former pour devenir freelance
Vous pouvez vous former facilement sur différentes plateformes en ligne comme Udemy. Sur cette plateforme, vous trouverez des formations plus ou moins qualitatives à des prix très abordables. Si vous attendez les promotions (qui arrivent environ trois fois par mois), vous pourrez dénicher des formations aux alentours de 15-20 €.
Petite mise en garde :Je ne vous recommande pas cette plateforme pour vendre vos propres formations.Pour l’avoir vécu, j’ai vendu près d’une centaine de formations sur Udemy, à environ 40-60 €.Mais avec leurs promotions forcées et des marges abominables, j’ai fini par toucher moins de 600 € en 2 ans…Je m’égare un peu, mais en tout cas, pour vous former, ça reste une solution envisageable.
Ensuite, vous pouvez contacter certains organismes de formation. Ils proposent des formations à distance, souvent entre 100 et 300 €. L’avantage, c’est que la qualité est souvent supérieure à celle de Udemy.
Attention tout de même : certains infopreneurs peuvent vous survendre leurs formations.Je vous mettrai en description des organismes sérieux avec lesquels j’ai déjà travaillé, pour vous éviter les pièges.
Si vous avez du solde CPF ou un accompagnement avec Pôle emploi, vous pouvez vous former auprès d’organismes certifiés QUALIOPI, comme le nôtre. Cela vous permettra d’accéder à des formations de qualité sans forcément débourser trop d’argent.
Mon conseil pour bien choisir votre organisme de formation :
Évitez ceux qui proposent un trop large éventail de formations. Par exemple, ceux qui vous vendent à la fois :
- des formations sur la suite Word,
- des langues étrangères,
- de la comptabilité,
- et du web…
Préférez des organismes spécialisés dans des domaines précis.
D’ailleurs, vous pouvez jeter un œil à notre formation WordPress si vous voulez devenir intégrateur web !
Dernière méthode : devenir autodidacte
Vous pouvez vous former en utilisant des formations gratuites sur YouTube, et en pratiquant au quotidien dans le cadre de votre travail. C’est probablement la meilleure méthode pour apprendre efficacement.
si jamais vous souhaitez apprendre à créer des sites voir prêt sous montant compétences, n’hésitez pas à regarder nos différentes vidéos qui se trouvent sur notre chaîne YouTube
Parfait ! Maintenant que vous avez les compétences, vous êtes prêt à vous lancer en créant votre propre bureau de freelance.
Je dis ça, mais soyons honnêtes : au début, on n’est jamais vraiment prêt. On apprend souvent sur le tas.
Par exemple, pour ma première mission freelance, je devais développer 2-3 pages d’un site vitrine, avec une technologie que je n’avais jamais utilisée. Je me suis formée en même temps que je réalisais la mission.
Mon conseil : lancez-vous et vous verrez.Si vous attendez d’être prêt, vous risquez de ne jamais franchir le pas.
À ce stade, le portage salarial peut être une bonne option pour gérer les aspects fiscaux et sociaux, surtout si vous êtes salarié et que vous voulez tester l’activité en parallèle.
Et surtout, n’oubliez pas :
- Rédigez un bon contrat pour chaque prestation.
- Et soignez votre réseau professionnel, c’est indispensable pour la suite !

Choisir sa forme juridique
Parfait, vous vous lancez donc en freelance, et il faut maintenant choisir votre forme juridique.
En France, il existe plusieurs formes juridiques pour travailler à son compte :
- la SAS,
- la SASU,
- l’EURL,
- l’EIRL,
- et la micro-entreprise.
C’est surtout cette dernière qui nous intéresse ici. Dans la grande majorité des cas, quand on se lance en tant que freelance, on privilégie la micro-entreprise parce que :
- elle est la plus flexible,
- et surtout, elle est gratuite.
Rien ne vous empêche de choisir une autre forme juridique et de créer une société avec d’autres associés, mais là, on quitte un peu le cadre simplifié du format freelance.
Pour les démarches, pas de panique !
C’est super facile. Rendez-vous directement sur le site de l’INPI. 👉 Passez uniquement par ce site, car si vous tapez « démarche freelance » sur Google, vous allez tomber sur une multitude de sites qui vont vous demander de payer.
Mais je le répète : le statut de freelance est gratuit. Vous n’aurez rien à payer pour démarrer votre activité de travail indépendant.
Une fois les démarches fiscales faites (comptez environ une petite heure la première fois), vous attendez deux semaines, et vous recevrez votre numéro de SIRET.
Si jamais vous avez besoin d’aide pour ces démarches, n’hésitez pas à vous rapprocher de :
- Pôle Emploi,
- ou d’une pépinière d’entreprise.
Vous pouvez vous faire aider gratuitement !

Comment fixer ses prix en tant que freelance ?
En tant que freelance, on fixe nous-même nos tarifs. Ils peuvent être journaliers (TJM) ou horaires.
Pour fixer ton tarif, tu peux te baser sur plusieurs éléments.
D’abord, combien tu veux gagner par mois ? Par exemple, tu te dis :
« Ok, moi je veux gagner 1 500 € nets par mois. J’ajoute 500 € pour me constituer une petite réserve et sécuriser les mois les moins rentables. »
Il faut donc viser 2 700 € brut.
Super, tu as ton objectif mensuel. Maintenant, il faut définir en combien de temps tu veux atteindre cet objectif :
- En 1 jour ?
- En 1 semaine ?
- En 2 semaines ?
On va être raisonnable et se dire qu’on ne souhaite pas travailler plus de 2 semaines pour générer ce revenu.
Donc, 10 jours pour atteindre 2 700 €, ça te fait un TJM à 270 €.
Parfait, tu as ta base de TJM calculée en fonction de tes besoins personnels.
Ajuster ton tarif
Ce tarif, tu peux l’ajuster à la hausse ou à la baisse en fonction de plusieurs facteurs.
Si tu as fait une étude de marché, tu connais déjà les fourchettes de prix dans ton secteur. Sinon, tu peux utiliser des plateformes comme Malt pour voir les moyennes du marché et t’assurer que ton tarif n’est ni trop bas, ni trop haut.
Tu peux aussi adapter ton tarif en fonction de tes clients :
- Si tu travailles avec des PME, tu éviteras les devis trop élevés, car leurs budgets sont souvent plus serrés.
- À l’inverse, avec des grandes entreprises, tu peux facilement multiplier ton tarif par deux.
Je te donne un exemple très parlant : La canette de soda.
- Supermarché : 0,50 €
- Rayon frais : 2 €
- Restaurant : 5 €
- Boîte de nuit : 10 €
- En haut d’une piste de ski : 20 €
Dans mon domaine, c’est pareil :
- Les petits organismes de formation ont un budget de 200 €/jour.
- Les grandes écoles privées, pour exactement la même prestation, me facturent jusqu’à 600 €/jour.
Moralité : choisis bien tes clients en fonction de tes objectifs !
Attention à ne pas trop baisser tes tarifs au début
Ce que je ne te recommande pas, c’est de trop baisser tes tarifs au départ. On manque souvent d’expérience au début, et on se dit :
« Je vais me vendre un peu moins cher. »
Oui, ça peut aider à décrocher des premiers contrats avec des clients qui cherchent à économiser… Mais ça risque de te bloquer quand tu voudras augmenter tes prix. Si tu passes du simple au double du jour au lendemain, certains clients risquent de mal le prendre.
Mon conseil : place-toi pile dans la moyenne. Parce que si ton tarif est trop bas, les clients peuvent aussi penser que tu manques d’expérience.
C’est un peu quitte ou double, mais au moins tu gardes de la marge de manœuvre.
Travailler plus pour gagner plus ? Pas forcément.
Bien sûr, tu peux décider de travailler plus pour gagner plus. Mais tu vas vite atteindre tes limites, car l’objectif c’est surtout de gagner plus en travaillant moins.
Par exemple :
- Si tu travailles 35 heures par semaine, soit environ 140 heures par mois, pour gagner 4 000 €, c’est très bien.
- Mais si tu arrives à faire la même somme en deux fois moins de temps, c’est encore mieux !
Tu seras plus flexible, tu pourras prendre plus de clients ou te consacrer à tes propres projets.
Comment trouver ses premier clients
C’est parfait, vous avez toutes les bases pour commencer à travailler ! Maintenant, le plus dur, c’est de trouver vos premiers clients.
Pour ça, plusieurs possibilités s’offrent à vous.
1) S’inscrire sur des plateformes freelances
Commencez par créer un profil sur un maximum de plateformes comme Malt, Fiverr, Codeur.com, etc.
Prenez le temps de :
- Bien remplir toutes les informations,
- Soigner vos descriptions et vos expériences,
- Inclure des mots-clés pertinents.
Sur ces plateformes, lorsqu’une entreprise aura un besoin spécifique, elle pourra vous contacter facilement.
C’est là que le fait d’être dans une niche est un vrai avantage. Demain, si j’ai besoin d’un monteur vidéo pour des vidéos corporate, je ne vais pas taper « monteur vidéo » de façon générale. Je vais taper une requête spécifique, et je tomberai sur les quelques freelances qui proposent exactement ce service.
👉 Pour vous démarquer et éviter d’être noyé dans la masse, c’est la meilleure stratégie.
Au début, vos clients vous aideront à augmenter votre score sur la plateforme. Plus vos avis seront positifs, plus la plateforme vous mettra en avant !
Astuce importante : Mettez un point d’honneur à garder de bonnes relations avec vos clients. S’ils sont satisfaits de vous, ils vous rappelleront, c’est certain.
2) Répondre aux offres d’emploi en freelance
Vous pouvez aussi répondre directement aux offres publiées sur des sites de recherche d’emploi comme :
- Freeworker
- Indeed
- Et bien d’autres !
Beaucoup d’entreprises utilisent ces plateformes pour trouver des freelances, surtout sur des missions plus longues.
3) Prospecter directement les entreprises
Autre méthode : la prospection directe par mail ou par téléphone.
Oui, c’est une méthode plus compliquée au début, mais avec de l’entraînement et de la persévérance, vous trouverez rapidement vos premiers clients.
N’oubliez pas non plus LinkedIn, la plateforme numéro 1 pour trouver des clients :
- Toutes les entreprises y sont.
- Les freelances aussi !
Vous pouvez facilement :
- Contacter les entreprises et les décideurs à la main,
- Ou utiliser des outils comme Walaxy, qui vous aideront à automatiser votre prospection.
4) Créer du contenu pour attirer vos clients
Enfin, vous pouvez créer du contenu en rapport avec votre domaine :
- Sur LinkedIn,
- Ou sur n’importe quel autre réseau où vos clients se trouvent.
Cela permet d’attirer les clients à vous, au lieu de toujours aller les chercher.
Trouver vos premiers clients, ce n’est pas facile, c’est vrai. Mais une fois que vous avez lancé la machine, ça devient plus fluide !
Un client satisfait aura de grandes chances de vous recommander ou de vous confier d’autres missions.
De mon côté, j’ai aujourd’hui une base de clients fidèles qui me recontactent régulièrement pour de nouvelles collaborations.
Les réalisation
Une grande majorité de vos clients vous demanderont de voir vos dernières réalisations pour juger de vos compétences.
Si vous n’avez pas encore eu de clients, ce n’est pas grave ! Vous pouvez créer vos propres réalisations.
Par exemple :
- Un développeur web peut créer des sites pour des entreprises fictives, reproduire des maquettes ou des templates existants pour montrer son savoir-faire.
- Vous pouvez aussi proposer de réaliser des projets gratuitement pour étoffer votre portfolio.
C’est souvent frustrant de ne pas pouvoir présenter un portfolio à un client potentiel, car cela peut clairement vous fermer des portes. Pour ma part, mon premier portfolio de développeur était uniquement composé de sites réalisés grâce à des cours sur Udemy !
Mise en garde
Cependant, soyez vigilant : les arnaques sont nombreuses quand vous démarrez votre activité.
Vous recevrez sûrement des courriels d’entreprises qui vous demanderont de payer pour des soi-disant :
- Inscriptions obligatoires,
- Assurances,
- Ou autres frais imaginaires.
Dans tous les cas, si cela ne vient pas de l’URSSAF, vous n’avez aucune obligation de payer. Ce sont uniquement des publicités déguisées !
Je préfère vous prévenir, car moi-même, au début, j’ai failli tomber dans le piège… et malheureusement, on ne vous alerte pas assez là-dessus.
La comptabilité quand on est freelance
En micro-entreprise, la comptabilité est assez simple : vous pouvez facilement la gérer vous-même.
Quand vous créez votre micro-entreprise, vous choisissez de payer vos impôts :
- Soit chaque mois,
- Soit chaque trimestre.
Ensuite, il suffit de déclarer vos revenus sur le site de l’Urssaf dédié aux auto-entrepreneurs.
Vous paierez environ 24 % de votre chiffre d’affaires.
C’est le seul impôt à prévoir : le reste de votre CA, c’est pour vous !
Attention : le statut d’auto-entrepreneur est intéressant si vous avez peu de charges, car vous ne pouvez pas les déduire.
Exemple :
- Si vous gagnez 1 000 € mais que vous avez 200 € de frais, vous serez quand même imposable sur 1 000 €.
Dès que vos charges deviennent conséquentes, il faudra envisager de changer de statut.
Obligations complémentaires
- Tenir un cahier des comptes : un simple tableau Excel suffit, où vous notez la date, le client, et le montant encaissé.
- Avoir un compte bancaire dédié, obligatoire à partir de 10 000 € par an. 👉 Par exemple, vous pouvez ouvrir un compte pro chez Shine.
- Se verser un salaire : pas besoin de fiche de paie, il suffit de vous faire des virements depuis votre compte pro.
- Facturer correctement vos clients avec toutes les mentions légales, et conserver un exemplaire de chaque facture.
Les plafond de micro entreprise
En micro-entreprise, attention aux plafonds, car ils peuvent vite vous surprendre !
- Pour la TVA : Vous êtes exonéré jusqu’à 34 400 €/an. Au-delà, vous devrez facturer la TVA à vos clients (+20 %) et la reverser à l’État.
- Pour le chiffre d’affaires global : Si vous dépassez 72 600 € de CA deux années consécutives, vous devrez changer de statut juridique, par exemple vers une EURL.

Les erreurs à ne pas faire quand on se lance en tant que freelance
Penser court terme
La première erreur en freelance, c’est de penser à court terme. Notre temps est limité, et plusieurs facteurs comme le stress ou l’urgence de gagner de l’argent peuvent nous pousser à foncer tête baissée dans notre activité.
Paradoxalement, alors qu’on cherche à prouver que notre aventure est viable sur le long terme, on commence souvent par se fixer des objectifs à court terme, en se disant : « Il faut être rentable rapidement. »
Oui, il faut bien sûr pouvoir payer son loyer, mais il est tout aussi important de réfléchir dès le départ à :
- Comment vous allez présenter votre offre,
- Et comment vous allez mettre en avant vos compétences.
Construisez votre activité avec une vision long terme pour poser des bases solides !
Ne pas prospecter régulièrement
Vous avez trouvé vos premières missions ? C’est super, mais attention à ne pas vous reposer sur vos lauriers !
Pour obtenir des contrats de façon continue et assurer la pérennité de votre activité, il n’y a pas de secret :
👉 Il faut prospecter régulièrement.
Accordez-vous un moment chaque semaine pour :
- Travailler votre branding,
- Contacter de nouveaux prospects,
- Relancer d’anciens clients qui pourraient avoir de nouveaux besoins.
Qui sait, vous pourriez tomber sur une mission qui boostera carrément votre carrière !
Pratiquer des prix trop bas qui ne reflètent pas votre valeur
C’est une erreur très fréquente quand on débute.
En vous basant sur les prix moyens du marché, et dans une logique de court terme, deux pièges se présentent souvent :
- Démarrer avec des tarifs trop bas par rapport au marché La peur de ne pas trouver de clients vous pousse à brader vos prix pour décrocher vos premières missions. Mais cela donne aussi une image low cost qui pourrait vous desservir à long terme.
- Sous-estimer le temps nécessaire pour chaque mission Au début, c’est normal de manquer de recul. La peur de mal faire ou de manquer de travail prend souvent le dessus sur la confiance que vous devriez avoir en vos compétences. Résultat : vous sous-estimez le temps passé sur vos tâches, et vos prix deviennent déconnectés de la réalité.
Gardez en tête que vos tarifs doivent toujours refléter votre valeur, vos compétences, et le temps que vous investissez !
L’essentiel pour devenir freelance
En somme, créer son propre réseau professionnel est un élément clé de la réussite en freelance.
Votre travail quotidien doit être impeccable, bien sûr, mais il est tout aussi essentiel d’explorer toutes les opportunités pour élargir votre clientèle.
N’hésitez pas à demander :
- Des recommandations,
- Des témoignages à vos clients satisfaits.
Ces preuves sociales maximisent vos chances d’obtenir de nouvelles missions !
Le monde du freelance offre un large éventail de possibilités, mais comme dans tout métier, le réseau reste souvent décisif.
✅ Un travail bien fait, c’est votre meilleure carte de visite.
✅ Mais un réseau professionnel solide vous ouvrira des portes que vous ne soupçonniez même pas.
Pour réussir en freelance, il ne suffit pas d’avoir du talent et de travailler dur. Il faut aussi savoir créer et entretenir des relations solides.
Le succès en freelance n’est pas seulement une affaire de compétences ou de qualité de travail. C’est avant tout l’art de maximiser toutes les ressources à votre disposition pour vous élever au-dessus de la concurrence.
Oui, le chemin peut être long et semé d’embûches… Mais les récompenses, aussi bien professionnelles que personnelles, sont immenses !